La liberté a bien des visages.
Parfois aussi blancs que le papier glacé, où contrastent le noir du rimmel et la chaleur d'un sourire.
Tel un oiseau de nuit, le portrait des gothiques s'épingle volontiers comme celui de sataniques. Cliché instantané et usé qui masque celui, multiple et artistique, de ces calmes romantiques. Dandys parés de dentelles ou cheveux électriques. « Sex appeal » magnifié ou maquillage androgyne.
Ces drôles de papillons, capturés le temps d'un battement de cil, font de leur apparence une œuvre, un art de vivre.
Libres d'affirmer une appartenance, d'assumer une différence.
Car qu'est-ce que la liberté, sinon le pouvoir de choisir ?
Christophe Jouhaud
pour Bernard